Burundi - Enquete Demographique et de Sante du Burundi 2010
ID de référence | BDI-ISTEEBU-EDS2010-V1.0 |
Année | 2010 - 2011 |
Pays | Burundi |
Producteur(s) | ISTEEBU - Ministere des Finances et de la planification du developement economique |
Bailleur(s) | Gouvernement du Burundi - BDI - ICF International Calverton, ICF International Calverton, ICF International Calverton, Mar ICF International Calverton, Mar International Calvelton Financial Macro - ICF Macro - |
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Créé le | Feb 07, 2014 |
Dernière modification | Feb 07, 2014 |
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ID BDI-ISTEEBU-EDS2010-V1.0 |
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Résumé
La deuxième enquête Démographique et de Santé du Burundi (EDSB-II, 2010) a concerné dans l’ensemble, 9 389 femmes de 15-49 ans et 4 280 hommes de 15-59 ans. Réalisée longtemps après celle de 1987, l’EDSB-II a pour objectif de fournir des informations détaillées sur la fécondité, la planification familiale, la santé maternelle et infantile, l’état nutritionnel des femmes et des enfants, le paludisme et d’apprécier certains indicateurs d’évaluation du statut de la femme au Burundi. Enfin, on a posé des questions pourévaluer la connaissance du VIH/sida, de ses moyens de prévention et de ses modes detransmission.
Dans la moitié des ménages sélectionnés, un prélèvement de sang capillaire a été réalisé auprès des femmes de 15-49 ans, des enfants de 6-59 mois et des hommes de 15-59 ans pour mesurer le niveau d`hémoglobine et évaluer la prévalence de l`anémie.
En outre, des prélèvements sanguins ont été effectués sur toutes les femmes de 15-49 ans et sur tous les hommes de 15-59 ans, qui avaient, au préalable, donné leur consentement, pour estimer la prévalence du VIH au niveau national.
FÉCONDITÉ
Le niveau de la fécondité des femmes burundaises demeure élevé puisque chaque femme donne naissance, en moyenne, à 6,4 enfants durant sa vie féconde. Ce nombre moyen d’enfants varie de façon importante selon le milieu et la région de résidence.
En effet, le niveau de fécondité des femmes du milieu rural est nettement supérieur à celui des femmes du milieu urbain (6,6 contre 4,8 enfants). Les écarts selon les régions sont également très importants puisque ce nombre moyen d’enfants par femme varie d’un minimum de 4,2 enfants à Bujumbura Mairie à un maximum de 7,1 enfants par femme dans la région Ouest. Les résultats ont aussi montré que le niveau de la fécondité diminue avec l’augmentation du niveau d’instruction de la femme et avec l’amélioration du niveau de bien-être du ménage dans lequel elle vit, passant de 6,8 enfants, en moyenne, pour les femmes sans instruction à 4,4 enfants parmi les femmes ayant un niveau d’instruction, au moins, secondaire et de 6,2 parmi les femmes vivant dans un ménage du quintile le plus pauvre à 5,7 parmi celles vivant dans un ménage du quintile le plusriche.
PLANIFICATION FAMILIALE
Bien que la quasi-totalité des femmes (97 %)
et des hommes (98 %) connaissent une méthode
contraceptive, seulement 13 % des femmes de 1549
ans utilisaient, au moment de l’enquête, une
méthode de contraception. Dans 11 % des cas, les
femmes utilisaient une méthode moderne, surtout
les injectables (6 %), et dans 2 % des cas, une
méthode traditionnelle. C’est parmi les femmes du
milieu urbain (35 %), celles de Bujumbura Mairie
(37 %), celles ayant un niveau d’instruction
secondaire ou plus (41 %) et celles qui vivent dans
un ménage classé dans le quintile le plus riche
(33 %) que la prévalence contraceptive est la plus
élevée.
À la question de savoir si elles souhaitaient
avoir un autre enfant, un tiers des femmes (32 %)
ont répondu qu’elles n’en désiraient plus. Selon les
résultats, 31 % des femmes ont des besoins non
satisfaits en matière de planification familiale. Si
ces femmes pouvaient satisfaire ces besoins en
matière de contraception, le taux d’utilisation
contraceptive pourrait atteindre 54 %.
Âge à la première union
L’âge à la première union compte parmi les
facteurs les plus importants qui influencent le
niveau de la fécondité. Les résultats de l’enquête
ont permis d’estimer l’âge médian des femmes de
25-49 ans et des hommes de 25-59 ans à la
première union. Pour les femmes, cet âge est
estimé à 20,3 ans et il n’a pratiquement pas changé
des générations anciennes aux plus récentes. Les
hommes entrent en première union à un âge plus
tardif que les femmes (âge médian de 24,1 ans),
soit 3,8 ans plus tard que les femmes.
Cet âge médian des hommes n’a pas non plus subi de
modifications importantes.
Les femmes contractent leur première union à
un âge plus tardif en milieu urbain (22,5) qu’en
milieu rural (20,2) et à Bujumbura mairie (23,2)
par rapport au reste du pays. Chez les hommes, les
écarts sont très faibles.
SANTE DES ENFANTS
Couverture vaccinale
Les informations collectées pour tous les
enfants nés au cours des cinq années ayant précédé
l’enquête ont permis d’évaluer la couverture
vaccinale, d’estimer la prévalence des infections
respiratoires aigües, de la fièvre et de la diarrhée
ainsi que la proportion d’enfants malades qui ont
reçu un traitement.
Les résultats montrent que 79 % des enfants
ont été complètement vaccinés selon le calendrier
recommandé, c’est-à-dire avant l’âge de 12 mois.
La quasi-totalité des enfants ont reçu le BCG
(99 %), la première dose de Pentavalent (99 %) et
la première dose de polio (98 %). Cependant, les
résultats mettent en évidence une diminution des
proportions d’enfants vaccinés avec le nombre de
doses, ce qui traduit des taux de déperdition non
négligeables entre les doses.
La couverture vaccinale des enfants de 12-23
mois est assez homogène (autour de 80 %). Il faut
cependant signaler que dans la région Centre-Est
(77 %) et parmi les enfants vivant dans un ménage
classé dans le quintile le plus pauvre (78 %), la
proportion d’enfants complètement vaccinés est
plus faible qu’ailleurs.
Maladies des enfants et traitements
Parmi les enfants de moins de cinq ans, 17 %
avaient présenté des signes d’Infections
Respiratoires Aiguës (IRA) au cours des deux
semaines ayant précédé l’enquête. La prévalence de
ces IRA est particulièrement élevée parmi les
enfants de 6-11 mois et de 12-23 mois puisque
respectivement 23 % et 21 % d’entre eux avaient
présenté ces symptômes dans les deux semaines
avant l’enquête. Les écarts sont également
importants entre régions puisque la prévalence des
IRA varie d’un maximum de 21 % dans la région
Nord à un minimum de 13 % dans la région Ouest.
Pour près de la moitié des enfants ayant
présenté des symptômes d’IRA, aucune recherche
de traitement ou de conseils dans un établissement
de santé ou auprès d’un prestataire de santé n’a été
effectuée (45 %).
Au niveau national, 30 % des enfants avaient
eu de la fièvre durant les deux semaines ayant
précédé l’enquête. La prévalence de la fièvre varie
de manière importante avec l’âge de l’enfant. C’est
dans le groupe d’âges 6-11 mois que la proportion
d’enfants ayant eu de la fièvre est la plus élevée
(40 %). Les variations régionales sont aussi très
importantes puisque la prévalence de la fièvre varie
de 22 % à Bujumbura Mairie à 39 % dans la région
Nord.
Parmi les enfants ayant eu de la fièvre, 62 %
avaient bénéficié de conseils ou de traitements
auprès d’un prestataire de santé.
Un quart des enfants de moins de cinq ans a
eu, au moins, un épisode de diarrhée au cours des
deux semaines ayant précédé l’enquête (25 %). Les
résultats mettent en évidence des variations
importantes de la prévalence de la diarrhée. C’est
surtout parmi les enfants de 6-11 mois (48 %) et
dans la région Nord (30 %) que cette prévalence de
la diarrhée est la plus élevée.
Pour 43 % des enfants ayant eu la diarrhée,
aucune recherche de conseils ou de traitement n’a
été effectuée. Bien qu’une proportion élevée de
femmes aient déclaré connaître les Sels de
Réhydratation par voie orale (SRO), seulement
38 % des enfants ayant eu la diarrhée ont reçu ces
SRO ou des liquides préconditionnés pour traiter la
diarrhée.
ÉTAT NUTRITIONNEL DES ENFANTS
Près de six enfants de moins de 5 ans sur dix
(58 %) accusent un retard de croissance ou
malnutrition chronique : 31 % sous la forme
modérée et 27 % sous la forme sévère. Cette forte
prévalence du retard de croissance qui constitue
d’après les normes de l’OMS un problème très
sérieux de santé publique, présente des écarts
importants en fonction de l’âge. Dans le groupe
d’âges 24-59 mois, plus de six enfants sur six sont
touchés par ce type de malnutrition. La prévalence
du retard de croissance est nettement plus élevée en
milieu rural qu’en milieu urbain (60 % contre
38 %).
Dans les régions, la proportion d’enfants affectés par le retard de croissance varie de 28 % à
Bujumbura Mairie contre 62 % dans les régions
Nord et Centre-Est qui détiennent les niveaux les
plus élevés.
Pratiques alimentaires des enfants
L’allaitement des enfants est une pratique
largement répandue au Burundi et la durée
moyenne de l’allaitement estimée à 24,8 mois est
relativement longue. Cependant, les
recommandations concernant l’alimentation
optimale du jeune enfant ne sont pas suivies
puisqu’à 4-5 mois, seulement un peu plus de la
moitié des enfants (53 %) sont exclusivement
allaités. Dans près de la moitié des cas, les enfants
reçoivent, en plus du lait maternel, de l’eau
seulement (28 %), des liquides non lactés (6 %), et
dans certains cas des aliments de complément
(9 %). À partir de l’âge de 6 mois, l’allaitement
seul n’est plus suffisant et il est recommandé, pour
répondre à des besoins nutritionnels croissants, de
donner au jeune enfant des aliments de complément
adéquats et riches en nutriments tout en continuant
de l’allaiter jusqu’à l’âge de deux ans ou plus. Les
résultats montrent qu’à l’âge de 6-8 mois, 30 % des
enfants ne sont pas nourris conformément à ces
recommandations.
Supplémentation en vitamine A et en
fer des enfants
Parmi tous les enfants de 6-59 mois, 81 %
avaient reçu, au cours des six mois ayant précédé
l’enquête, des suppléments de vitamine A. Les
résultats montrent que la proportion d’enfants ayant
bénéficié de supplémentation en vitamine A est
plus élevée en milieu urbain qu’en milieu rural
(89 % contre 80 %). Les résultats selon les régions
montrent que c’est à Bujumbura Mairie (93 %) que
la proportion d’enfants ayant reçu ces suppléments
est la plus élevée et dans la région de l’Ouest
qu’elle est la plus faible (72 %).
Seulement 10 % des enfants de 6-59 mois
avaient reçu, au cours des 7 derniers jours, des
suppléments de fer. C’est dans la région Nord que
cette proportion est la plus faible (3 %).
Niveaux d’anémie des enfants
Au cours de l’enquête, un prélèvement de sang
capillaire auprès des enfants de 6-59 mois a été
effectué pour mesurer le niveau d`hémoglobine et
évaluer la prévalence de l`anémie. Les résultats
montrent que 45 % des enfants de 6-59 mois sont
atteints d’anémie : 23 % le sont sous la forme
légère, 21 % sous la forme modérée et 1 % sous la
forme sévère. Ce niveau d’anémie présente des
écarts importants en fonction de la région : en effet,
dans la région Ouest, plus de la moitié des enfants
(51 %) sont anémiques contre un minimum de
39 % à Bujumbura Mairie.
SANTE MATERNELLE
Soins prénatals
Bien que la quasi-totalité des femmes aient
reçu des soins prénatals dispensés par un prestataire
de santé (99 %), essentiellement un infirmier ou
une sage-femme (94 %), seulement 33 % effectuent
le nombre recommandé de visites (au moins 4) et
21 % effectuent leur première visite prénatale à un
stade précoce de la grossesse, c’est-à-dire à moins
de 4 mois de grossesse et 32 % à 6-7 mois de
grossesse, ce qui compromet l’efficacité des soins
prénatals.
Composants des visites prénatales
L’efficacité des soins prénatals dépend du type
d’examens effectués pendant les consultations ainsi
que des conseils qui sont prodigués aux femmes.
Les résultats montrent qu’au cours des visites
prénatales, les femmes ne bénéficient pas des
examens essentiels et des conseils les plus
importants qui garantissent un bon déroulement de
la grossesse. En effet, seulement 36 % des femmes
ont été informées des signes de complication de la
grossesse, moins d’une femme sur deux a eu sa
tension artérielle vérifiée et pour seulement 9 % des
femmes, un prélèvement d’urine a été effectué.
Couverture antitétanique
La vaccination antitétanique pendant la
grossesse fait partie des interventions essentielles
recommandées par les programmes de santé
maternelle et infantile, afin d’améliorer les chances
de survie des femmes et de leurs nouveau-nés.
Parmi les enfants les plus jeunes nés au cours des
cinq années ayant précédé l’enquête, 86 % ont été
protégés contre le tétanos néonatal, soit du fait des
vaccinations reçues au cours de la grossesse, soit
du fait de vaccinations reçues avant cette grossesse.
CONDITIONS D’ACCOUCHEMENT
Lieu d’accouchement
Plus d’un tiers des femmes ont accouché à la
maison (36 %). À l’opposé, pour 60 % des femmes,
l’accouchement s’est déroulé dans un établissement
de santé, principalement dans le secteur public
(55 %).
Assistance à l’accouchement
Les résultats montrent que 60 % des naissances
se sont déroulées avec l’assistance d’un prestataire
de santé, dans la quasi-totalité des cas, ce sont les
infirmiers/sages-femmes (94 %) qui ont fourni
l’assistance. Pour environ une femme sur cinq
(21 %), l’accouchement s’est déroulé avec
l’assistance d’une accoucheuse traditionnelle. La
proportion de femmes ayant accouché avec
l’assistance de prestataire de santé varie de manière
importante selon le milieu et la région de résidence,
de 88 % en milieu urbain à 58 % en milieu rural et
de 90 % à Bujumbura Mairie à 55 % dans les
régions Nord et Centre-Est.
Soins postnatals
Plus des deux tiers des femmes (68 %) n’ont
reçu aucun soin postnatal. Cette proportion varie
selon les caractéristiques sociodémographiques et
économiques des femmes. Cette proportion
concerne 56 % des femmes du milieu urbain contre
69 % en milieu rural, 53 % à Bujumbura Mairie
contre 74 % au Centre-Est, 46 % chez les femmes
ayant le niveau au moins secondaire contre 73 %
chez celles qui n’ont aucun niveau d’instruction et
57 % des femmes des ménages du quintile le plus
riche contre 76 % de celles des ménages du quintile
le plus pauvre.
ÉTAT NUTRITIONNEL DES FEMMES
Pour évaluer l’état nutritionnel des femmes, on
utilise entre autres, l’Indice de Masse Corporelle
(IMC). Selon les résultats de l’enquête, celui-ci est
estimé à 21,1 kg/m2. La majorité des femmes ont
un IMC normal, compris entre 18,5 et 24,9 kg/m2.
Par contre, 16 % des femmes ont un IMC inférieur
à 18,5 kg/m2, ce qui dénote un état de déficience
énergétique chronique : 11 % présentent une
maigreur légère et 5 % une maigreur modérée ou
sévère.
Niveaux d’anémie
Les résultats des tests d’hémoglobine réalisés
auprès des femmes ont permis d’estimer la
prévalence de l’anémie. Globalement, 19 % sont
anémiques : 15 % sous forme légère et 3 % sous
forme modérée. Des écarts importants sont
observés entre les régions : en effet, c’est dans
l’Ouest que la prévalence est la plus élevée (23 %) ;
à l’opposé, c’est à Bujumbura Mairie et dans la
région Sud que son niveau est le plus faible
(respectivement, 16 % et 15 %).
SUPPLEMENTATION EN
MICRONUTRIMENTS
Plus d’un tiers des femmes (36 %) ont reçu une
dose de vitamine A dans les deux mois qui ont
suivi la naissance de leur dernier-né. Ce sont les
femmes de Bujumbura Mairie et de la région Ouest
qui en ont reçu le moins fréquemment
(respectivement 29 % et 25 %, contre un maximum
de 51 % dans le Sud).
La supplémentation en fer pour les femmes fait
partie des mesures les plus efficaces pour couvrir
leurs besoins très élevés pendant la grossesse. Dans
27 % des cas, les femmes n’ont pas pris de fer au
cours de leur dernière grossesse. À l’opposé, 71 %
ont pris du fer, en comprimés ou sous forme de
sirop. Cependant la grande majorité des femmes
(56 %) n’en a pris que pendant moins de 60 jours et
seulement 7 % en ont pris pendant au moins 90
jours.
L’administration de vermifuges pendant la
grossesse présente de nombreux bénéfices pour
l’issue de la grossesse et la survie de l’enfant. Au
Burundi, près d’un tiers des femmes (31 %) ont
pris des vermifuges au cours de la grossesse de leur
dernière naissance. Cependant, dans la région
Ouest, seulement 16 % des femmes en ont reçu.
Iodation du sel
L’iode est aussi un nutriment important. Au
cours de l’enquête, le sel utilisé par les ménages a
été testé pour détecter la présence d`iode. Parmi les
ménages dont le sel a été testé, la quasi-totalité
(96 %) avait du sel iodé. Néanmoins, cette
proportion est très inférieure à la moyenne
nationale dans la région Ouest (82 %).
VIH/SIDA
Connaissance du VIH/sida
Bien que la quasi-totalité des femmes et des
hommes de 15-49 ans aient déjà entendu parler du
VIH/sida, seulement 45 % des femmes et 47 % des
hommes ont une connaissance « approfondie » des
moyens de prévention et de transmission du VIH.
Prévalence du VIH
L’estimation de la prévalence du VIH au
niveau national, à savoir aussi bien les hommes que
les femmes de 15-49 ans constitue un des objectifs
les plus importants de cette enquête. Les résultats
indiquent que 1,4 % des personnes de 15-49 ans
sont séropositives. Le taux de séroprévalence chez
les femmes de 15-49 ans, estimé à 1,7 %, est
supérieur à celui observé chez les hommes du
même groupe d’âges (1,0 %).
Le taux de séroprévalence est quatre fois plus
élevé en milieu urbain qu’en milieu rural (4,1 %
contre 1,0 %). Les résultats selon les régions de
résidence mettent en évidence une prévalence du
VIH plus élevée à Bujumbura Mairie que dans le
reste du pays (3,7 % contre un minimum de 0,9 %
dans la région Sud).
STATUT DE LA FEMME
Le pouvoir de décision concernant l'utilisation
du revenu de la femme est considéré comme l’un
des indicateurs directs du statut de la femme. Les
résultats montrent qu’au Burundi, la majorité des
femmes qui travaillent et qui sont rémunérées en
argent décident seules ou avec leur conjoint de la
façon dont sont dépensés leurs gains.
Des questions ont été également posées pour
évaluer le rôle et le niveau d’implication des
femmes dans les prises de décision au niveau du
ménage. Trois sujets ont été retenus : les décisions
concernant les soins de santé de la femme, les
achats importants pour le ménage et les visites à la
famille ou parents de la femme Dans la majorité
des cas, les décisions concernant les soins de santé
de la femme et les visites à sa famille sont prises
conjointement par le couple. Seulement 14 % des
femmes décident, en dernier ressort, pour leurs
propres soins de santé et 12 % en ce qui concerne
les visites à leur famille. En ce qui concerne les
achats importants du ménage, seulement 50 % des
femmes ont déclaré qu’elles décidaient en commun
avec leur conjoint et 42 % ont déclaré que la
décision était prise principalement par le conjoint.
Type de données
Données échantillonées [ssd]Unités d'analyse
MenageChamp
Notes
Caracteristiques socio-geographique des menages- PLANIFICATION FAMILIALE
- FÉCONDITÉ
- Âge à la première union
- SANTE DES ENFANTS
- ÉTAT NUTRITIONNEL DES ENFANTS
- SANTE MATERNELLE
- CONDITIONS D’ACCOUCHEMENT
- SUPPLEMENTATION EN MICRONUTRIMENTS
- ÉTAT NUTRITIONNEL DES FEMMES
- Iodation du sel
- VIH/SIDA
- STATUT DE LA FEMME
CONDITIONS D’ACCOUCHEMENT
Topics
Sujet | Taxonomie | URI |
---|---|---|
Statistiques sanitaires | ||
Statistiques demographiques |
Keywords
Paludisme, Nutrition, VIH, Iodation, CONDITIONS D’ACCOUCHEMENT CONDITIONS D’ACCOUCHEMENTCouverture
Couverture géographique
NationaleGeographic Unit
Zone de denombrementUnivers
Femmes de 15-49 ansProducteurs et sponsors
Investigateur principal
Nom | Affiliation |
---|---|
ISTEEBU | Ministere des Finances et de la planification du developement economique |
Autre(s) producteur(s)
Nom | Affiliation | Rôle |
---|---|---|
Institut National de la Sante Publique | Ministere de la Sante Publique | Traitement du laboratoire |
Financement
Nom | Abbréviation | Rôle |
---|---|---|
Gouvernement du Burundi | BDI | |
ICF International Calverton, ICF International Calverton, ICF International Calverton, Mar ICF International Calverton, Mar International Calvelton Financial Macro | ICF Macro |
Autres remerciements
Nom | Affiliation | Rôle |
---|---|---|
Enqueteurs |
Production des métadonnées
Métadonnées produites par
Nom | Abbréviation | Affiliation | Rôle |
---|---|---|---|
Institut de Statistiques et d'Etudes Economiques du Burundi | ISTEEBU | Ministere des Finances et de la Planification du Developpement Economique | Production des donnees et metadonnees |
Partenariat statistique au service du Developpement a l'aube du 21me siecle | PARIS 21 | Banque Mondiale | Appuis technique |
Date de la production des métadonnées
2014-02-04Version du document DDI
Version 1.0 ( Janvier 2014)(Document produit pendant l atelier de production des archives de Fevrier 2014)
ID du document DDI
DDI-BDI-ISTEEBU-EDS2010-V1.0